Edito Octobre 2024

1 Oct 2024 | Edito

La joie de l’Evangile
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Je vous remercie beaucoup de votre accueil chaleureux, et de la belle journée d’installation comme curé que nous avons vécue ensemble le 8 septembre !
Le texte La joie de l’évangile du pape François m’inspire beaucoup comme jeune curé. Je retiens quatre idées essentielles que je vous partage comme clés de lecture :
1/ Un appel à la joie dans notre paroisse.
La joie naît de la rencontre avec Jésus qui nous accompagne et nous sauve. La joie est un signe du Royaume de Dieu en construction malgré les épreuves et les difficultés. La joie est le signe que Dieu est plus
fort que le mal.

2/ Décider de sortir aux périphéries !
Jésus sort des sentiers battus pour aller à la rencontre des “brebis perdues”. Il parle longuement aux foules dans un langage simple et accessible à tous. Le pape François rappelle que la première mission des chrétiens est de “sortir” comme Jésus pour parler “aux foules”, c’est à dire à ceux qui ne le connaissent pas ou peu. Nous aurons à réfléchir, dans les mois à venir, à ce que ce mot “sortir” signifie pour nous dans notre paroisse, dans nos services, dans nos villes et villages… Il me semble que cela nous invite à mettre au cœur de nos réflexions pastorales les “chercheurs de Dieu” que nous croisons dans la vie quotidienne ou qui viennent frapper à la porte de nos églises, mais ne fréquentent pas la paroisse de manière habituelle. Le pape rappelle par ailleurs : « Annoncer l’Évangile ne signifie pas imposer ou opposer sa propre foi à celle des autres, mais donner et partager la joie de la rencontre avec le Christ. »

3/ Proposer un chemin vers Jésus.
Chacun a sa place dans l’Église et dans notre paroisse avec sa vie plus ou moins cabossée : l’Eglise est pour tous ! Ensuite chacun fait son chemin vers Dieu à son rythme, en ajustant progressivement sa vie aux exigences de l’Évangile. C’est très exigeant pour nous, car cela nous demande un effort pour accueillir les personnes comme elles sont et non pas comme nous aimerions qu’elles soient. Cela
implique écoute, respect et une grande délicatesse. Nous avons ensuite à les accompagner dans leur croissance spirituelle en leur proposant des étapes de croissance dans la foi.

4/ Vivre en communauté de baptisés “disciples- missionnaires”.
Prier ensemble, vivre un authentique amour fraternel dans une communion prêtre- laïcs, servir ensemble, se former ensemble, discerner ensemble les appels du Seigneur dans la mission. Confier des responsabilités pastorales et opérationnelles aux baptisés, « co- responsables de l’église » (selon les mots de Benoît XVI), dans une vraie délégation. Tout cela pour mieux prendre soin de chacun et que notre paroisse soit de plus en plus avec Jésus « une famille dans laquelle on aime et on est aimé ».

Voilà quelques clés de lectures que je vous propose, afin de mieux féconder notre réflexion pastorale. Portons tout cela dans la prière, sans oublier de prier les uns pour les autres en ce mois du Rosaire qui
commence, à l’exemple du Père Patrick Peyton dont nous pouvons découvrir la vie stimulante dans ce numéro du Bon Grain.
Soyez bénis !

P. Johan VISSER +

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