Edito Février 2022

Quelle aventure !

La pandémie perturbe nos vies quotidiennes depuis deux ans et nous oblige à de multiples adaptations : dans notre travail et nos modes de loisir, nos rencontres familiales, l’école ou la vie paroissiale. C’est parfois épuisant, déroutant, angoissant. Et toujours questionnant !
Nous avons tous fait l’expérience ces derniers temps de la perte de certaines libertés en raison de nécessaires contraintes sanitaires.
Nous avons questionné comme citoyen leur juste exigence. Il est heureux que chacun se situe en conscience.

C’est la juste attitude du chrétien, qui prie et médite la Parole de Dieu, accueille l’enseignement de l’Eglise dans sa Tradition et son Magistère, partage et discerne en conscience, libre et joyeux dans l’Esprit Saint.
Comme pasteur de la paroisse, je me réjouis toujours profondément quand une assemblée signifie une diversité et une communion. C’est le signe profond de l’œuvre de l’Esprit Saint qui nous fait devenir chacun davantage nous-mêmes, dans le déploiement de nos talents et charismes, et permet la communion entre des êtres différents. L’Adversaire, lui, nous fait nous comparer sur des choses secondaires et nous divise.
J’ai plaisir à croire que l’assemblée dominicale de notre paroisse reflète la diversité du peuple de Dieu, des opinions politiques, des générosités, des recherches et des talents des hommes de notre temps.

Nous ne sommes pas toujours d’accord … Un ami curé d’une grande paroisse me confiait qu’il passait son temps ces dernières semaines à recevoir des demandes d’arbitrage entre membres de sa paroisse, souvent formulées de manière agressive et peu fraternelle, (question du vaccin, des modes de communion, … ). Un curé n’a pas à se substituer à la réflexion et au discernement personnel, mais à les soutenir en favorisant la rencontre du Christ Ressuscité qui seul nous sauve.
Dans ce bulletin et les suivants, nous voudrions soutenir la vie de prière de chacun par quelques repères et aborder le thème délicat des souffrances présentes à nos vies et qu’il nous faut traverser.